Surchauffe dans les services com. des intercos.

Les projets de territoire et l'élargissement des compétences sont des défis majeurs pour les communautés de communes, mais leur mise en œuvre nécessite également une grande dépense d'énergie dans la pédagogie et la communication auprès des habitants et des élus.

Le “Gloubi-boulga” du Mix-média

De plus, plus de 10 outils de communication différents sont utilisés, allant des sites internet aux magazines en passant par les newsletters et les réseaux sociaux.

Il devient extrêmement compliqué de toucher l’ensemble de sa cible, à chaque fois qu’un canal de communication émerge, il ne vient pas en remplacement d’un autre.

Les services Com Sous-dimensionné

Selon des chiffres récents, près de 50 % des communautés de communes envisagent d'augmenter leur budget de communication pour mieux informer leurs citoyens.

Cependant, malgré ces efforts, la plupart des services de communication des intercommunalités ne comptent qu’une ou deux personnes à temps plein (83 % des cas). De plus, l'utilisation d'outils complexes et chronophages peut rendre la tâche encore plus difficile, en obligeant les agents de communication à saisir l'information plusieurs fois pour chaque canal.

Les conséquences de cette situation peuvent être graves. Les services de communication risquent le burn-out en étant contraints de prioriser les canaux de communication, ce qui peut entraîner une communication inégale et des informations incomplètes ou obsolètes. Les sites internet vieillissants ne sont pas toujours à jour et les réseaux sociaux peuvent parfois être utilisés comme le moyen principal de diffusion de l'information.

À l'ère du "Dites-le-nous une fois" de l'administration publique, il serait intéressant d'appliquer cette logique au sein même des services territoriaux.

Dites-le-nous une fois !

Il est important de mettre en place une stratégie de communication en tenant compte de l’interopérabilité des canaux et supports. Cela faciliterait la gestion de l'ensemble des canaux de communication et optimiserait leur utilisation.

À l'ère du "Dites-le-nous une fois" de l'administration publique, il serait intéressant d'appliquer cette logique au sein même des services territoriaux. Les APIs et l'Open Data offrent cette possibilité. La donnée n'a de sens que si elle circule et si elle est exploitée dans un monde ouvert.

Par exemple, il serait possible de synchroniser le site internet, les newsletters et les réseaux sociaux pour que les informations soient diffusées de manière cohérente et simultanée. Il est également important de former les agents du service de communication aux outils numériques afin de faciliter leur utilisation et d'optimiser leur temps de travail.

Sources utiles :